Le comité salaire a brisé tous mes rêves
Ce dernier n’a jamais daigné me reconnaître
A son cruel verdict je ne puis me soumettre
Faute d’avoir saisi pourquoi il ne m’élève

Ses délibérations assurément sont brèves
Instance inaccessible où l’on ne peut paraître
D’écouter ses débats je ne peux me permettre
Ainsi l’opacité ne connait pas de trêve

Il me faut renoncer à croire en la fortune
Une telle hypothèse étant peu opportune
En cet instant tragique où mon destin s’abîme

Jamais je ne serai un fortuné bourgeois
Ce n’est pas pour autant que j’en perdrai la joie
Car au fond ma richesse est celle de mes rimes